Justice épistémique et autorité épistémique: l’exemple de l’autisme
Conférence de la professeure Amandine Catala, «Justice épistémique et autorité épistémique: l’exemple de l’autisme», dans le cadre du Séminaire d’été pour la diversité en philosophie.
Résumé de la conférence
Les personnes autistes font souvent face à de multiples formes d’injustice épistémique dans de nombreux contextes, qu’il s’agisse du contexte médical, clinique, familial, social, professionnel ou académique. L’injustice épistémique nuit souvent à l’autorité épistémique qu’ont les personnes autistes au sujet de leur propre expérience d’elles-même et du monde. Dans cette présentation, j’identifie et défends des critères qui justifient l’autorité épistémique au sujet de l’autisme et qui cultivent une plus grande justice épistémique pour les personnes autistes. Ce processus d’identification de critères s’avère utile non seulement pour l’autisme mais également pour d’autres axes d’intersectionnalité et d’identité sociale comme le genre, la racialisation, le handicap, etc.
Biographie de la conférencière
Amandine Catala est professeure agrégée au département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal, où elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques. Ses recherches se situent en philosophie sociale, politique et féministe et portent sur l’injustice et l’agentivité épistémiques en lien avec plusieurs problématiques comme la sous-représentation de certains groupes dans certains domaines, le colonialisme, la délibération publique, les think tanks, la justice linguistique, le handicap et la neurodiversité. Amandine Catala a reçu son PhD en philosophie de l’University of Colorado at Boulder et a effectué des stages et séjours postdoctoraux à la London School of Economics, l’Australian National University, et l’Université de Louvain.
Version avec interprétation en LSQ: